Notre histoire
Lire Manitoba Ombudsman: Celebrating 50 Years (ombudsman du Manitoba : célébration de 50 ans) (en anglais seulement) pour un regard rétrospectif sur les origines et l’évolution de notre bureau.
Un ombudsman parlementaire a été nommé pour la première fois en 1809 en Suède. Le mot « ombudsman » est suédois, et est souvent traduit par « représentant du citoyen » ou « représentant du peuple ». Après la Suède, des médiateurs ont été nommés en Finlande (1919), au Danemark (1954), en Norvège (1961) et en Nouvelle-Zélande (1962).
Tout au long des années 1960, le concept d’un ombudsman chargé d’agir dans l’intérêt public lorsque les citoyens avaient des griefs à formuler à l’encontre du gouvernement a été discuté et débattu dans de nombreuses provinces, dont le Manitoba.En 1970, le Manitoba est devenu la quatrième province (après l’Alberta, le Nouveau-Brunswick et le Québec) à nommer un ombudsman. La Loi sur l’ombudsman a créé le bureau et a établi le pouvoir de l’ombudsman d’enquêter sur les plaintes concernant l’administration des ministères et organismes du gouvernement provincial. En 1997, la compétence de l’ombudsman a été étendue à toutes les municipalités urbaines et rurales du Manitoba (à l’exception de la ville de Winnipeg) et, en 2003, elle a été étendue à la ville de Winnipeg.
La Loi sur l’ombudsman intègre les caractéristiques de tous les ombudsmans législatifs :
- indépendance du bureau
- de larges pouvoirs d’enquête
- procédures informelles de conduite d’enquêtes
- approches non conflictuelles pour la résolution des problèmes
- le pouvoir de faire des recommandations
- le pouvoir de rendre compte publiquement
Ces mêmes caractéristiques sont évidentes dans les lois ultérieures qui ont établi l’ombudsman du Manitoba comme autorité de surveillance de la législation provinciale sur la protection des renseignements personnels : la Loi sur l’accès à l’information de 1988 à 1998, la Loi sur les renseignements médicaux personnels (LRMP) en 1997 et la Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée (LAIPVP) en 1998.
En 2007, la Loi sur les divulgations faites dans l’intérêt public (protection des divulgateurs d’actes répréhensibles) a été proclamée. L’ombudsman est l’une des parties qui peuvent recevoir une divulgation d’actes répréhensibles dans les organismes publics soumis à la LDFIP. Les employés de ces organismes publics peuvent également se plaindre de représailles liées à la demande de conseils ou à la divulgation d’actes répréhensibles, ou de représailles liées à la participation à une enquête sur des actes répréhensibles.
L’ombudsman du Manitoba a des responsabilités supplémentaires. En vertu de la Loi sur les enquêtes médico-légales, le médecin légiste en chef peut ordonner la tenue d’une enquête sur le décès d’une personne. À la suite de l’enquête médico-légale, le juge soumet un rapport et peut recommander des changements dans les programmes, les politiques et les pratiques du gouvernement qui, à son avis, réduiraient la probabilité de décès dans des circonstances similaires. L’ombudsman du Manitoba a commencé à surveiller la mise en œuvre des recommandations des rapports d’enquêtes médico-légales en 1985.

Le ombudsman du Manitoba
Au Manitoba, l’ombudsman est nommé(s) sur recommandation du Comité permanent des affaires législatives de l’Assemblée, composé de représentants de tous les partis. L’ombudsman est nommé pour un mandat de six ans, et peut être reconduit pour un second mandat de six ans (mais pas pour plus de deux mandats).
Les ombudsmans du Manitoba, de 1970 à aujourd’hui :
-
Jill Perron
2019 à aujourd’hui
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Marc Cormier
(intérimaire) 2018
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Charlene Paquin
2015 à 2018
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Mel Holley
2012 à 2015
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Irene Hamilton
2005 à 2012
-
Barry Tucket
1994 à 2005
-
Gordon Earle
1982 à 1994
-
George Maltby
1970 à 1982
